L’Association Naturiste Finistérienne est affiliée à la Fédération française de naturisme.
L’A.N.F. est propriétaire d’un terrain de 3 hectares situé sur la commune de Saint Urbain au lieu dit Kerguélen depuis le 28 février 1981 et en était locataire depuis 1971.
ANF - Maison de Quartier de Kérinou - Ferme Jestin
Rue Somme Py - 29200 BREST
Courriel : infos chez (@) anf29 point (.) org
Ce terrain, situé en « zone humide » est du type « biodiversité ». Nous pouvons y découvrir une faune et une flore naturelles que nous nous efforçons de protéger. Il est bordé, sur l’un de ses côtés par une rivière : la Mignone, qui nous permet quelques bains rafraichissants. Sur ce terrain, ont été érigés : un home (en 1975) et un bloc sanitaire (en 1985). Il possède un puits d’eau « NON POTABLE » qui est utilisée pour les douches, les wc, le lavage... Il ne possède pas l’électricité. Ainsi, il ne peut être considéré ni comme un terrain de camping, ni comme terrain résidentiel, mais simplement comme terrain de loisirs. Nous pouvons y pratiquer des jeux de ballons, de boules, de raquettes, de balançoire pour les enfants, mais aussi le « farniente », le pique-nique (il est doté d’un grand barbecue), cueillette de fruits (mures, framboises, prunes, cerises, et réaliser d’excellentes confitures…, et éventuellement, avec autorisation du Conseil d’Administration, y passer plusieurs nuits (voir règlement intérieur). C’est ce terrain qui accueille notre fête annuelle du « Feu de la Saint Jean » le dernier week-end de juin.
L’accès à ce terrain implique la possession de la licence FFN.
Par Daoulas, prendre le chemin qui borde « Atelier Concept » sur la droite, passer sous le viaduc, et continuer tout droit. Pour notre tranquillité, la gendarmerie effectue quelques passages sur notre terrain.
L’Association Naturiste Finistérienne, affiliée à la Fédération Française de Naturisme, dans l’esprit initial du naturisme propose
Pour comprendre la démarche naturiste, il faut connaître les origines du naturisme en France (18ème et 19ème siècle).
Afin de lutter efficacement contre la tuberculose, le rachitisme, et tous les maux issus de l’industrialisation naissante, certains médecins se tournèrent vers des traitements « naturels » : bain d’air, bain d’eau et bain de soleil.
« Depuis la fin du 18e siècle, de multiples travaux scientifiques démontrent l’importance vitale de l’air comme des effets du soleil dans le traitement de certaines maladies »
C’est également la période de modification de la médecine : allopathie, vaccinations… qui eut pour effet d’opposer deux médecines, celle issue des dernières recherches, et celle dite naturelle en se référant à Hippocrate.
Rapidement, la médecine dite naturelle se compléta d’une obligation d’exercices physiques tel que gymnastiques, courses, sauts…
Dans la mesure du possible, les bains (air, eau et soleil), ainsi que la gymnastique se pratiquèrent dans la tenue la plus légère possible, voir en totale nudité. L’essentiel étant de maintenir, voir d’améliorer notre condition physique. La nudité permettant d’habituer le corps aux changements de températures et aux intempéries.
Parmi ceux qui vont mettre en place ces théories, citons Georges Hébert. Né en 1875, il entre à 18 ans à l’École Navale. En 1899, il intègre l’École de gymnastique de Lorient. Sa logique est :
« L’homme, comme tout être vivant, doit parvenir à son développement intégral par la seule utilisation de ses moyens naturels de locomotion, de travail et de défense. Il est, de plus, organisé pour vivre à l’air libre, avec ce revêtement naturel qu’est la peau, et bâti pour pratiquer un certain nombre d’exercices qui répondent précisément à ses besoins ».
Il constatera également, avec la Grande Guerre (14-18) que les plaies cicatrisent mieux si elles sont laissées à l’air libre et en déduit la capacité médicale de l’air.
De plus gymnastique vient du grec gumnós (γυμνός) qui signifie « NU ». Tous les termes « gymnase, gymnastique, gymnaste »… viennent du mot grec ancien « gumnos » en référence aux premiers athlètes grec qui pratiquaient nus. Le préfixe didactique « gymnó » signifie donc nu et nous le retrouvons dans le nom de certains clubs naturistes : Association gymnique amicale du Boulonnais, Centre gymnique d’Alsace, Centre gymnique du Nord, Club gymnique de France, Club gymnique de la Haute Garduère, Club gymnique de l’Ouest, Gymno club de la Cressonnière ardennaise, Gymno club de Thelle, Gymno club du Dauphiné, Gymno club méditerranéen, Gymno club Rhodanien…