Né le 22 mars 1935 au village du Bodan à Saint-Urbain, il accède au fauteuil de maire à 30 ans, le plus jeune de l'arrondissement de Brest. En 2001 il reçoit la médaille de l'Assemblée nationale.
Lors de la cérémonie des vœux 2009 à la population, Jean-Louis Vignon a tenu à rendre hommage à l’un de ses prédécesseurs, Jean Cohat, maire de 1965 à 1977, adjoint de 1983 à 1989 et conseiller municipal de 1977 à 1983 et de 1989 à 2001. Il a reçu de la part du Préfet, la distinction de Maire Honoraire, remerciement de la Nation pour ceux qui ont exercé au moins trois mandats de conseiller municipal dont un de maire. Jean-Louis Vignon a remercié Jean Cohat pour le travail accompli, en le qualifiant de « grand bâtisseur » de la commune, à une époque où celle-ci prenait son essor démographique, mettant en place le service de distribution d’eau, d’assainissement, la mise en état de nombreuses voies de circulation et l’agrandissement de l’école...
Voici un aperçu non exhaustif des grandes étapes des deux mandats de M. Cohat.
Le 20 mars 1965, il est élu maire. La même année, il lance avec son conseil municipal le projet de construction du réseau d’eau potable, au niveau de la source actuelle, nécessitant nombre de travaux d’aménagements et d’acquisition de terrains.
En 1967, la fixation du prix de l’eau à un forfait de 120 francs pour l’abonnement et 30 m3. Très vite et au vu de l’urbanisation, la nécessité d’alimenter le Nord de la commune se fait sentir, et la construction d’un château d’eau et de surpresseur est envisagée pour alimenter Balanec et tout le Nord.
En 1968 se crée aussi le Syndicat Intercommunal de production et de transport d’eau. La même année sont décidées l’extension du réseau électrique et la mise en place du chauffage central dans les logements de l’école.
En 1969, la commune participe à la création du syndicat de l’aménagement hydraulique du bassin de l’Elorn et de la rivière de Daoulas.
En 1970, est décidé l’achat d’un terrain pour faire une aire de sport pour 45 000 francs. En 1971, un terrain est acheté pour un parking au bourg.
Le 21 mars 1971, il entame son second mandat.
En 1972, le projet d’assainissement voit le jour et se concrétise en 1975 par la construction de la station d’épuration. Le projet initial est de 1 050 000 francs.
Fin 1973, la construction d’un nouveau bâtiment à l’école est préconisée avec deux salles de classes, un réfectoire et deux salles annexes.
En septembre 1975 ce projet est confié à l’équipe Brossolo. A partir de 1974, l’extension du réseau téléphonique commence.