Les articles ci-dessous retracent l'histoire de notre commune grâce au travail effectué essentiellement par Julien POUPON. Il s'agit souvent d'un travail de déchiffrage d'anciennes écritures, parfois à la limite de la lisibilité due, d'une part à la dégradation du papier et d'autre part à l'écriture du rédacteur lui même, pas toujours très lisible.
Les citations et les extraits issus des registres des conseils municipaux de Saint-Urbain sont reproduits en « italique » avec leurs éventuelles fautes d’orthographe.
Y avait-il de l’insoumission à Saint-Urbain en cette année 1830 ?
Il faut rappeler que la France tangue entre République parlementaire, Empire, Monarchie parlementaire. Napoléon Bonaparte a dû laisser le pouvoir à Louis XVIII, prédécesseur de Charles X. Ce dernier est nostalgique des règnes de ses ancêtres et se fait sacrer à Reims dans la plus parfaite tradition monarchique. Aussi, en 1830, la France connaît une seconde révolution appelée les « trois glorieuses », qui mène au départ du Roi fin juillet, pour son remplacement par...
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La déclaration de guerre par la France le 19 juillet 1870 a pour causes l'inquiétude provoquée en France par la puissance acquise par la Prusse après sa victoire sur l'Autriche-Hongrie en 1866 à SADOVA et la volonté de Bismarck d'unifier l'Allemagne sous l'hégémonie de la Prusse.
La séance de « l’an 1870, le douzième jour du mois d’octobre » est extraordinaire...
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Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1904 un incendie a entièrement détruit l’église de Saint-Urbain.
Le sinistre est survenu dans une époque politiquement très troublée par les mesures prises par le gouvernement d’Émile Combes – connu pour son anticléricalisme virulent – contre les congrégations religieuses. La loi de séparation des Églises et de l’État est votée le 3 juillet 1905 mais le problème de dévolution des biens des Églises, de l’Église catholique en particulier...
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La première allusion à la guerre 1939 - 1945 dans la commune de Saint-Urbain a lieu au cours de la séance du 10 septembre 1939.
Le Maire Bréart De Boisanger « propose de venir en aide aux familles de Cloarec Jean cantonnier communal et Cloarec Joseph secrétaire de Mairie » qui « sont mobilisés » « en leur versant sur les crédits affectés à leur salaire et pendant la durée de leur présence effective sous les drapeaux ». A savoir 50 et 100 francs par mois.
Le maire « n’estime pas que la Commune ait à faire davantage », son argumentaire est que « les fonctionnaires ne doivent pas être des privilégiés vis-à-vis des autres travailleurs, et en particulier des travailleurs agricoles, dans la crise nationale que nous traversons. »
Le 28 janvier 1940, le conseil décide de verser une allocations d’allaitement et assistance aux femmes en couches de maris mobilisés...
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