Les extraits issus des registres des conseils municipaux de Saint-Urbain sont reproduits en « italique » avec leurs éventuelles fautes d’orthographe.
Le 20 février 1912, Monsieur DIVERRES est maire de la commune, et son conseil approuve l’admission à l’hospice civil de Brest de deux habitants, l’une atteinte d’anémie, l’autre de péritonite tuberculeuse.
Il se prononce contre la création d’un bureau de bienfaisance, pour les causes suivantes : « la formation d’un bureau de bienfaisance dans la commune, au moyen des biens ayant appartenu à l’ancienne fabrique peut à peine fonctionner avec un revenu de 60 francs ». « De plus […] ce revenu minime est aléatoire, et peut diminuer faute de locataire ce qui rendrait alors le fonctionnement impossible. » et enfin que « les fonds dédiés à la création de ce bureau seraient d’autant moins d’argent allant directement aux pauvres de la commune. »
Mais par la séance du 23 mai, proclame sa création puisque « toute opposition ne pourra empêcher cette création, puisqu’elle pourrait être imposée par l’Autorité Supérieure. »
Le conseil vote aussi pêle-mêle la liste des indigents de la commune, celle des vieillards et appuie l’inscription par la commission de RemonteNote_1 de la commune de Daoulas comme « centre important pour l’élevage de chevaux »
L’année 2012 est aussi une année de renouvellement électoral.
Le 5 mai, 193 électeurs (les femmes ne votant pas) votent pour 12 conseillers municipaux. François DIVERRES (né le 30 mars 1843) obtient 192 votes. Il obtiendra 11 voix pour l’élection du maire contre 1 à Maurice DE PARCEVAUX (né le 16 avril 1842) qui sera le seul adjoint.
En 1912 commence aussi le débat sur le rattachement d’une partie de Saint-Urbain à Daoulas (voir « Les nouvelles limites de la commune »)