Les articles ci-dessous retracent les faits majeurs de la vie de notre commune à travers des extraits des comptes rendus des conseils municipaux d'une année particulière.
Le travail de déchiffrage et de compilation des anciens comptes rendus a été effectué par Julien POUPON.
Les citations et les extraits issus des registres des conseils municipaux de Saint-Urbain sont reproduits en « italique » avec leurs éventuelles fautes d’orthographe.
Cette année 1906 a été marquée par de nombreux classements en soutien de famille.
La France à peine remise de sa défaite de 1871, se prépare pour 1914. Nombre de demandes de dispenses de service militaire affluent en mairie.
La séance ordinaire du 25 février 1906, sous présidence de Monsieur Diverrès, maire, aborde ce sujet.
« Monsieur le maire soumet au conseil les dossiers des jeunes gens qui font partie du contingent appelé cette année sous les drapeaux et qui demandent à être classés parmi les soutiens de famille, afin que le conseil [...] donne son avis sur les demandes de ces jeunes gens, conformément à la Loi de mars 1905. » Le conseil donnera ce jour-là deux avis...
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La séance ordinaire du 14 février 1909 s’ouvre par le maire de l’époque Monsieur DIVERRES, par la soumission au conseil municipal « des jeunes gens appelés cette année sous les drapeaux et qui demandent à être classés parmi les soutiens de famille, afin d’émettre, conformément à l’article 22 de la Loi du 21 mars 1905, son avis sur les demandes ».
Considérant que le nommé H. Pierre est « digne d’intérêt sous tous les rapports, étant l’aîné des enfants d’une famille dépourvue de toutes ressources, qu’il est en ce moment par son travail le seul à pouvoir dédommager son oncle de tous les frais et entretiens subis par lui depuis le décès de son père, donne un avis très favorable à la demande. » Il en est de même pour deux...
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Le 20 février 1912, Monsieur DIVERRES est maire de la commune, et son conseil approuve l’admission à l’hospice civil de Brest de deux habitants, l’une atteinte d’anémie, l’autre de péritonite tuberculeuse.
Il se prononce contre la création d’un bureau de bienfaisance, pour les causes suivantes : « la formation d’un bureau de bienfaisance dans la commune, au moyen des biens ayant appartenu à l’ancienne fabrique peut à peine fonctionner avec un revenu de 60 francs ». « De plus […] ce revenu minime est aléatoire, et peut diminuer faute de locataire ce qui rendrait alors le fonctionnement impossible...
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Le premier conseil municipal fut celui du 9 février 1913, de bonne heure, puisque le registre y indique 8h15 du matin. Monsieur François Diverrès est le maire du village et propose au conseil une liste d’indigents pour lesquels l’assistance médicale sera gratuite toute l’année. Autre sujet abordé, l’appel sous les drapeaux d’un enfant du village qui « se trouve être le seul véritable soutien de sa mère, veuve depuis 2 ans ». Le conseil considérant que « la dite veuve n’a rien que le produit de sa petite ferme pour subvenir à ses trois enfants en bas âge, qu’elle est en outre d’une santé délicate d’après le certificat fourni par le médecin est d’avis qu’elle » puisse recevoir une allocation durant la présence de son fils sous les drapeaux. Le conseil prendra la même mesure pour une autre famille reconnue comme indigente et dont le fils aîné est appelé au service militaire. Le conseil décide de demander une subvention pour la réfection de...
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À Saint-Urbain, au début de l’année 1945, l’imposition d’œufs fait réagir le conseil municipal.
A la sortie de la guerre, alors que la reddition de l'armée allemande n’est pas signée et que le gouvernement provisoire commence à reprendre les rênes du pays, le conseil municipal du 23 février 1945 se réunit sous la présidence du maire, monsieur De Boisanger. Le maire fait connaître l’imposition d’œufs fixée pour la commune et expose l’impossibilité où il se trouve de répartir cette imposition...
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